Projet Lauréat du Concours Essonne Aménagement Exemplaire 2013, catégorie «Partage urbain»
Lieu: Essonne, Grigny (91)
Programme: Trame verte, 15 projets pour 2015
Commanditaire: Communauté d’Agglomération des Lacs de l’Essonne
Mission: Suivi de gestion
Encadrement: Marc Rumelhart, Gabriel Chauvel, Olivier Jacquemin et François Roumet
Superficie: 3 ha
Durée: 3 ans
Années: 2011-2014
Réalisé avec: Jeanne Roche, Marjorie Masseglia et la promotion 2010-2014 de l’ENSP-Versailles
Ce projet a été initié par le département d’écologie de l’école du paysage de Versailles lors de notre première année d’étude, et avait pour intitulé : “Conduire le vivant, le droit à l’erreur”. Le site de projet était une friche séparant le quartier de la Grande Borne à Grigny, et le no man’s land entourant la prison de Fleury Mérogis. L’atelier consistait dans un premier temps à faire un état des lieux de la végétation en place, des dynamiques végétales, animales et humaines à l’oeuvre sur le site, puis d’imaginer un projet d’aménagement mobilisant ces dynamiques et ressources identifiées, et enfin de le réaliser à travers une semaine de chantier.
C’est lors de cet atelier que pour la première fois nous avons entrevu la possibilité de marier conception et réalisation au sein d’une même pratique de paysagistes. Ce projet a été également l’occasion pour nous d’approcher cette question du “faire avec”, d’imaginer un projet à partir des ressources présentes sur le site : abattre un arbre pour faire du mobilier, transplanter de jeunes plants ayant poussé spontanément dans un roncier afin de créer une haie, réaliser des ramées à partir des rémanents issus d’un défrichage, etc…
A la suite de ce premier atelier, le projet s’est poursuivi durant 3 ans, sous forme d’expérimentations collectives, de journées de suivi et de gestion mobilisant les habitants du quartier et les employés municipaux en charge de l’entretien du site. Une façon d’imaginer un projet sur le temps long, suivant les rythmes du vivant, s’appuyant sur les dynamiques végétales et humaines, afin de construire pas à pas une relation entre des humains et un espace naturel.